Les entreprises européennes risquent des poursuites judiciaires si elles ne parviennent pas à gérer les pratiques de téléchargement sur Internet de leurs employés.
Alors qu'on observe un nombre croissant de poursuites judiciaires relatives à l'application de la directive européenne visant au respect des droits de la propriété intellectuelle, Websense, Inc. (Code NASDAQ : WBSN), le premier éditeur mondial de solutions pour la gestion de l'utilisation d'Internet par les employés sur le lieu de travail (EIM : Employee Internet Management), recommande vivement aux entreprises européennes d'être mieux armées pour lutter contre les pratiques illégales de partage de fichiers peer-to-peer (P2P) sur le lieu de travail. Car elles courent le risque de faire l'objet de poursuites judiciaires.
Cette nouvelle directive prévoit la poursuite des contrevenants et des « pirates » ainsi que leur condamnation à des amendes et à d'autres peines civiles pour violation des droits de la propriété intellectuelle. S'inscrivant dans le cadre des mesures répressives de lutte contre ce type de délit, la directive donne aux propriétaires des droits d'auteur le pouvoir de saisir les biens des utilisateurs et de geler leurs comptes bancaires, qu'il y ait eu gain financier ou non.
En Allemagne, un homme âgé de 23 ans a déjà été contraint de s'acquitter d'une somme compensatoire de 8 000 euros en contrepartie des 6 000 fichiers MP3 trouvés sur son ordinateur et des 70 CDs piratés en sa possession. En outre, la décision prise par la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI) de poursuivre plusieurs internautes danois adeptes du partage de fichiers sur Internet s'est conclue par le paiement d'une indemnité de 3 000 euros par contrevenant. Un rapport récemment publié par l'industrie phonographique du Royaume-Uni (British Phonographic Industry) révèle que huit millions de britanniques déclarent télécharger de la musique, et ce de manière illégale dans 92% des cas en utilisant un logiciel peer-to-peer.
« Les entreprises doivent éviter de laisser leurs systèmes perméables aux abus du peer-to-peer. La plus grande rapidité des connexions Internet sur le lieu de travail et le temps passé par les employés au bureau constituent deux facteurs pouvant favoriser le téléchargement de fichiers par les employés durant les heures de travail : l'entreprise endosse de fait une énorme responsabilité. Il est nécessaire d'établir des politiques d'accès Internet pour les employés qui soient claires, communiquées efficacement et mises en uvre à travers l'organisation », précise Philippe Birot, directeur Europe du sud de Websense. « Sinon, les employés continueront à utiliser la connexion Internet de leur entreprise à des fins non-professionnelles. Le préjudice subi par l'entreprise ne se traduit pas seulement par une réduction du temps de travail effectif des employés ou par la réduction de la bande passante ; in fine, les répercussions pour l'entreprise peuvent être également d'ordre juridique. »
Les entreprises doivent s'assurer de la mise en uvre des contrôles appropriés (politique, procédures, éducation) afin de réduire les risques (et les coûts) associés à l'utilisation de logiciels piratés. Il est de leur responsabilité de s'assurer que les employés utilisent Internet de manière raisonnable et se conforment aux directives de l'entreprise ayant été préalablement approuvées par le personnel. Il n'est pas du ressort des fournisseurs d'accès à Internet ni des fournisseurs de logiciels de partage de fichiers de régir les modalités d'utilisation de leurs systèmes.
Pour permettre le filtrage des protocoles comme le partage de fichiers P2P, Websense a identifié et catégorisé plus de 225 000 fichiers exécutables dans sa base de données Client Application Manager (tm), permettant ainsi de gérer les applications non autorisées ou nuisibles se trouvant sur le poste de l'utilisateur, y compris dans le cas d'un ordinateur portable déconnecté. Les accès sont ainsi gérés suivant une approche unique et à plusieurs niveaux.
Parmi les pratiques de piratage sur Internet figure également l'utilisation/la diffusion non autorisée de films protégés par droits d'auteurs. Le piratage de films sur Internet représente déjà des pertes de plusieurs milliards de dollars pour l'industrie du film et des divertissements. En réalité, on estime qu'en englobant l'ensemble des services peer-to-peer, plus de 2,6 milliards de fichiers sont copiés chaque mois. L'association des éditeurs phonographiques du Royaume-Uni (MPA) pense que si le piratage sur Internet continue à se développer sans entrave, on peut s'attendre à une recrudescence à la fois des contrefaçons et des ventes illégales sur Internet.
Websense Inc. (NASDAQ : WBSN), le premier fournisseur mondial de solutions de gestion d'usage d'Internet, permet aux entreprises d'optimiser l'utilisation faite par les salariés de l'environnement informatique et de minimiser les risques liés à l'Internet comme la messagerie instantanée, le peer-to-peer et les spyware. En fournissant les moyens de faire appliquer les politiques au niveau de la passerelle, du réseau et du poste de travail, Websense Enterprise augmente la productivité et la sécurité, optimise l'utilisation des ressources informatiques et réduit les risques légaux pour ses clients. Websense, reconnue par le magazine Forbes comme l'une des « Top 25 Technology Companies », compte plus de 20.600 clients à travers le monde représentant la gestion de 16,4 millions de salariés. Pour plus d'informations, visitez www.websense.fr